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Le matériel :

Du papier bulle

Da grandes feuilles de papier blanc

Des objets du quotidien : récipients en plastique transparents, rouleaux à pâtisserie, brosses blanches, des paniers blancs, des cadres blancs, des bidons blancs, des éponges blanches, des soucoupes et tasses blanches, du papier toilette blanc, des tuyaux harmoniques en plastique blanc…

Des cartons recouverts de papier blanc, des t-shirts blancs

Des vaporisateurs

De la peinture de couleurs vives

Des bouchons de Champagne

Des balles de tennis

L’installation :

Vous allez installer 2 espaces côte-à-côte, symétriques. L’un sera couvert de papier blanc, l’autre de papier bulle. Les deux seront aménagés de la même façon.

Sol, mur, cartons-tables et objets divers seront couverts soit de papier blanc, soit de papier bulle.

Sur les cartons-tables, disposez les objets blancs comme des œuvres de musée. Accrochez les cadres au mur.

Mettez à disposition, bien alignés, les vaporisateurs de couleurs vives, ainsi que les balles de tennis.

Les enfants passent un t-shirt blanc sur leurs vêtements et se mettent pieds nus.

Le vécu :

Tout le monde est surpris devant tant de blanc. Aux premiers pas, le bruit du papier bulle amuse, surprend. Dans l’espace en papier, la douceur est agréable. Les pieds comparent le papier lisse d’un côté et les bulles qui chatouillent de l’autre.

Après l’émerveillement devant le blanc, passons à l’action : les enfants deviennent des artistes, se saisissent des vaporisateurs pour colorer tout ce qui passe, ils étalent de la peinture sur les éponges couleurs, se barbouillent de peinture, aspergent le t-shirt du copain en éclatant de rire (en général, c’est interdit de salir son t-shirt ou celui de Gaston).

Les enfants profitent d’un espace plein de textures différentes, sous les pieds et sous les mains.

Ils ont le droit de se peinturlurer le corps et le t-shirt, dépassant une limite.

Ils répètent des gestes qu’ils aiment ou trouvent intéressants : taper le bouchon de Champagne préalablement trempé dans la peinture sur le mur, enfoncer les bulles du bout des doigt (de pied et de main), patauger à pleines mains dans un bac rempli de peinture etc.

Ils laissent leur trace partout.

Ils testent leur équilibre sur le papier bulle pour certains, sur la peinture qui couvre le papier blanc pour d’autres.

Tout leur corps est libre d’évoluer dans cet espace, aucune obligation de propreté ne les contraint.

Ils admirent le résultat de ce moment d’expression artistique. Le musée qu’ils ont réalisé est leur œuvre.