1, 2, 3 cabanes !
Pendant environ quarante-cinq minutes, adultes et enfants sont invités à partager une expérience commune. La séance commence par un temps de lecture : l’album Cabanes est lu au groupe, plongeant chacun dans un imaginaire où la construction devient aventure.


Prix international 2025
Projet : 1, 2, 3 cabanes !
Structure : Médiathèque de Mâcon
Lieu : Macôn, 71000
Le matériel :
- Structures de cabanes en métal léger
- Eléments de construction : Feutrine, tissus, planches en carton
- Grands tapis en vinyle
- Livres
- Ours en peluche géant (1m80)
L’installation :
- Les trois cabanes (grande, moyenne, petite) constituent les éléments centraux.
- Les tapis en vinyle servent à délimiter la zone de jeu et à offrir confort et sécurité au sol.
- L’ours géant est installé comme repère affectif
- Les matériaux de construction : feutrine (douce et souple, sans risque), planches de carton et tissus légers sont mises à disposition dans l’espace à différent endroit.
Le vécu :
Pendant environ quarante-cinq minutes, adultes et enfants sont invités à partager une expérience commune. La séance commence par un temps de lecture : l’album Cabanes est lu au groupe, plongeant chacun dans un imaginaire où la construction devient aventure. Ce moment calme ouvre l’espace de l’histoire et prépare à l’action.
Vient ensuite la découverte des matériaux : feutrine douce et souple, planches en carton, tissus légers. Les structures de cabanes (grande, moyenne, petite) attendent d’être habillées. Les enfants s’en emparent avec spontanéité. Ils expérimentent, déplacent, associent, couvrent et découvrent, souvent ensemble. Les cabanes changent sans cesse de formes, se transforment à mesure que le groupe les manipule.
Au fil de la séance, de nouveaux éléments sont introduits : le vent, la pluie. Ces interventions viennent bousculer les constructions, provoquant leur déconstruction. Les enfants rient, protestent parfois, puis se remettent aussitôt à l’ouvrage. Défaire, refaire, reconstruire devient un jeu infini, un plaisir répété encore et encore. Dans ce mouvement, la coopération s’installe, les histoires se créent, l’imaginaire se déploie.
Peu à peu, la séance s’achemine vers sa fin. Les enfants et les adultes rangent ensemble les matériaux, pliant et empilant tissus et cartons. L’espace se vide mais demeure marqué par l’intensité du jeu partagé. La conclusion revient souvent dans la bouche des participants : « Oh non, c’est trop bien ! », signe que l’expérience a éveillé à la fois la joie, la surprise et le désir de recommencer.