L’infini c’est la vie
Au fil des jours, les enfants ont multiplié les découvertes et les partages. Très vite, l’imitation s’installe : l’un peint sur son corps, les autres l’imitent, certains marchent dans la peinture, et chacun laisse des traces à la suite de l’autre, comme dans une danse spontanée.


Prix du jury 2025
Projet : L’infini c’est la vie
Structure : Espace petite enfance : L’Arbre à Malices
Lieu : Sarzeau, 56370
Le matériel :
- Salle blanche : rouleaux de papier blanc épais, papier crépon, scotch de peintre, tissu blanc, nappe blanche, papier peint blanc.
- Pour créer les objets en volume : carton (emballages de couches, bobines de scotch)
- Pour la mise en couleurs : peinture, pinceaux, crayons, colle et gommettes
L’installation :
- Création d’une salle totalement blanche du sol au plafond. Les murs et sols sont recouverts de papier blanc. Au plafond, des nappes sont installées.
- Au centre est installé un “arbre Totem” qui suit la structure depuis 10 ans pour offrir une autre exploration de la couleur avec les différents matériaux mise à disposition dans l’espace.
Le vécu :
Au fil des jours, les enfants ont multiplié les découvertes et les partages. Très vite, l’imitation s’installe : l’un peint sur son corps, les autres l’imitent, certains marchent dans la peinture, et chacun laisse des traces à la suite de l’autre, comme dans une danse spontanée.
Un petit groupe, composé de trois enfants, a initié un jeu consistant à dessiner le plus haut possible sur un arbre. Ils ont grimpé, cherché leur équilibre et recommencé plusieurs fois cette activité.
La peinture devient un terrain d’expériences sensorielles intenses. Elle glisse entre les doigts, elle se mélange et change de couleurs, elle est froide parfois, et ses traces persistent sur la peau. Les outils eux-mêmes sont sources de découvertes : le pinceau qui chatouille, le tampon qui caresse doucement.
Avec les gommettes, c’est un autre univers qui s’ouvre. En les décollant, collant, empilant, les enfants affinent leurs gestes, mais ils inventent aussi : les gommettes deviennent déguisements posés sur le nez, les joues ou les vêtements. Elles se partagent aussi avec les adultes, dans des échanges complices qui déclenchent des éclats de rire.
Et puis, autour d’un grand carton, les plus jeunes se retrouvent. Ils s’observent, jouent ensemble ou côte à côte, chacun à son rythme. Dans ce temps suspendu, l’ambiance est calme et conviviale, une bulle où grandir ensemble devient une évidence.