Retrouvailles avec la nuit

Lorsque le noir fait apparaître un dessin, que la lumière gardait caché, le jeu des apparences intrigue.

Atelier pédagogique créé dans le cadre de la Semaine Nationale de la Petite Enfance 2022 sur le thème (Re)trouvailles.

Le matériel

Peinture phosphorescente
Scotch phosphorescent
Étoiles phosphorescentes
Grandes feuilles noires de papier cartonné 
Éléments naturels : pierre, écorces…
Une nappe en papier noir Des livres phosphorescents

L’installation

Sur le sol, disposez de grandes feuilles noires de papier cartonné. L’idéal est qu’elles dessinent une sorte de grand rectangle.
Sur les feuilles, placez des éléments naturels.

Par souci esthétique, vous pouvez encadrer certaines feuilles de scotch phosphorescent, voire coller des bandes de scotch phosphorescent au sol, afin qu’elles dessinent une forme graphique.

Mettez la peinture phosphorescente à disposition.

Pour les plus petits, fixez les étoiles phosphorescentes sur la nappe noire. Pour cela, vous pouvez solliciter les enfants. Par souci de réalisme, vous pouvez vous aider d’un livre et reproduire les constellations telles qu’elles sont disposées dans le ciel.
Tendez ensuite la nappe au plafond, ou à mi-chemin entre le plafond et le sol.

Le vécu

Les enfants vont peindre avec la peinture phosphorescente sur les grandes feuilles blanches, à l’aide quelquefois des cailloux, écorces et autres branchages. La motricité fine est à l’œuvre. Puis, une fois que les tableaux ont été suffisamment exposés à la lumière, éteignez.

Dans le noir, les scotchs et la peinture sautent aux yeux. Les étoiles au plafond apparaissent. Les livres phosphorescents dévoilent leurs secrets. Le jeu des apparences suscitent la curiosité des enfants. La révélation des peintures lorsque la pièce est plongée dans le noir, apporte une surprise et un questionnement.

Allumer et éteindre provoque aussi une joie, car le changement de décor est soudain et seulement dû au va-et-vient de la lumière. Passer ainsi de la lumière à la pénombre permet de découvrir que les apparences sont souvent pauvres, qu’elles ne livrent pas toute la réalité. C’est aussi l’occasion de perdre quelque chose, perdre une étoile de vue, perdre la ligne dessiné par un scotch, et de la retrouver lorsqu’on éteint les lumières.