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Le matériel :

• De grands cartons
• Un petit matériel : attaches parisiennes, vernis-colle, laine, peintures à reliefs et gonflantes, tissu en laine polaire, feutrine, velours, papier bulle, carton ondulé, moquette, carré de tampon abrasif, plumes, rouleaux de papier toilette, illustrations pop’art…
• De la gouache, des feutres
• Des onomatopées

L’installation :

Il s’agit de créer un mini musée pop, composé de plusieurs espaces.

Disposez tout le matériel de création et, avec les enfants, fabriquez les tableaux inspirés du Pop’art.

Ici, il y avait :

• La chenille « Pétronille » en Pop’up et ses pommes sensorielles
• Sacha le chat, façon Romero Britto et son « miaou »
• Lynette la poulette et ses plumes colorées à la manière de Andy Warhol
• Hop hop hop la Grenouille qui fait « croa croa »
• Fraises, cerises, gâteaux colorés en relief… qui font « miam, scrunch, gloup… »

Chaque tableau s’inspire d’un artiste du Pop’art. Collez également des onomatopées écrits en gros sur les cartons.

• Fabriquez des mobiles, des pantins articulés, des agamographes.
• Faites tenir debout les grands cartons pliés comme des triptyques.
• Au sol, devant les tableaux, disposez des dalles sensoriels.
• Dans un coin, aménagez de quoi peindre soi-même : c’est le coin des artistes en herbe. Au sol, une grande feuille blanche couverte de peinture puis d’un plastique transparent.

Le vécu :

Les enfants visitent le musée en déambulant d’un tableau à un autre.
Au sol, ils distinguent, avec les pieds et les mains, les matières des dalles sensorielles. Devant les œuvres, ils remarquent les couleurs, les contrastes, les textures. Ils touchent, effleurent, grattent… Ils développent leurs sens et entrainent leur discrimination visuelle.
Grâce à la « peinture propre », les enfants s’appliquent du bout des doigts, ils découvrent le résultat de leur action sur la peinture, ils laissent une trace de leur passage.