Les chemins de la réalité
De petites figurines sont entraînées par les enfants à cheminer et à se régaler.
Atelier inspiré de l’œuvre de Liliana Porter, « Le jeu de la réalité ».

Le matériel :
Des pâtes crues
Quelques casseroles
Des cuillères
Des figurines, ici un cuisinier et un garagiste
Un grand plateau
Du sable et de simples formes en bois
L’installation :
Les pâtes crues dessinent un chemin tortueux. Le long du chemin de pâtes, des cuillères sont à disposition.
A une extrémité du chemin se trouvent les casseroles, à l’autre se tient le cuisinier.
Dans le grand plateau, mettez du sable, dessinez des cercles en escargot. Placez le garagiste et les formes simples en bois dans le plateau.
Le vécu :
Au premier regard, l’installation surprend. Le décalage amuse. Que font ces pâtes ici, et ces personnages si petits ? La différence d’échelle, entre le cuisinier et les cuillères notamment, peut faire réfléchir.
Les enfants manipulent : les pâtes avec les mains, ou avec les cuillères, ils transvasent d’une casserole à l’autre. Ils s’appliquent.
Ils sont aussi dans le symbolique : ils cuisinent, nourrissent le cuisinier.
Dans le sable, ils peuvent laisser leur trace, soit avec leurs mains et leurs pieds, soit avec les formes en bois qui deviennent des voitures. Cette installation emmène les enfants dans une histoire qu’ils inventent, grâce surtout aux personnages. Elle sollicite également leur motricité fine et leur plaisir de laisser une trace.
L’idée de chemin leur vient à l’esprit.
Tout le corps est impliqué dans cet atelier : marcher sur le papier demande une certaine habileté, se mettre de la peinture sur le corps procure une sensation agréable ou pas…
Peindre sur les cartes et faire disparaître des motifs est intéressant.