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Article Partenariat Crescendo x Semaine Nationale de la Petite Enfance

Crescendo s’engage pour l’éducation égalitaire avec son projet Les épicènes qui s’adresse autant aux professionnels de la petite enfance qu’aux familles de jeunes enfants. En alliant formation et communication grand public, son objectif est de mener une large campagne de sensibilisation à l’égalité fille-garçon, dès le plus jeune âge. 

Des stéréotypes de genre, dès le berceau 

78% des livres pour enfants ont un héros masculin, décrit pour ses qualités et défauts, sans précision sur le genre, tandis que les personnages féminins sont décrits physiquement à l’aide d’attributs associés aux femmes. Le masculin est dès lors présenté comme l’universel, le féminin comme une déclinaison du masculin. Les conséquences identifiées sont nombreuses et participent à établir la base des inégalités entre filles et garçons : dès 4 ans, 70% des enfants identifient spontanément la domination au masculin.

Lieu propice à la construction des identités, la crèche constitue un moment d’assimilation de stéréotypes chez les enfants. La Charte nationale pour l’accueil du jeune enfant énonce ainsi dans son principe 7 : « Fille ou garçon, j’ai besoin que l’on me valorise pour mes qualités personnelles, en dehors de tout stéréotype. Il en va de même pour les professionnels qui m’accompagnent. C’est aussi grâce à ces femmes et à ces hommes que je construis mon identité ». C’est dans ce cadre que s’inscrit Les épicènes de Crescendo pour proposer des solutions innovantes en faveur de l’éducation égalitaire.

Des outils pour toutes et tous, pour réfléchir et agir ! 

Crescendo a souhaité s’adresser en premier lieu aux professionnels de ses crèches. L’objectif : les former et leur permettre d’adapter leurs pratiques au quotidien. Après une phase d’expérimentation dans 10 structures pilotes, Crescendo a déployé sa formation, menée par Catherine Lefevre, à l’ensemble de son réseau. Au total, ce sont près de 900 professionnels de la petite enfance qui sont outillés à la déconstruction des stéréotypes de genre.

« Avec cette formation, les professionnelles sont désormais mieux outillées pour répondre aux questions des parents, elles peuvent argumenter face à des remarques très stéréotypées. Ce qui est surtout important, c’est qu’elles peuvent désormais aider les parents à comprendre les expérimentations de leur enfant, expliquer tel ou tel comportement, les rassurer tout simplement ! » Une responsable de crèche Crescendo

Les épicènes de Crescendo, ce sont aussi des contenus pédagogiques et des actions de communication à destination des familles de jeunes enfants, à savoir :

Ces ressources riches et variées interpellent, questionnent, répondent aussi à certaines interrogations sur les stéréotypes de genre. Elles permettent ainsi aux parents de s’interroger sur leur (propre) éducation et développer toutes les compétences de leurs enfants, sur un terrain d’égalité.

• Une série vidéo en motion design de 9 épisodes ; 
• Le petit manuel de l’égalité fille-garçon, un livret pédagogique conçu en partenariat avec le magazine Picoti ; 
• Un podcast en immersion dans une crèche du 13^e arrondissement de Paris, conçu en partenariat avec Clap Audio ;
• Des cafés des parents organisés dans les crèches du réseau Crescendo.

Le projet Les épicènes de Crescendo est soutenu par la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, la DGCS, la Caf de Paris et la Caf de Seine-Saint-Denis. 

Semaine Nationale de la Petite Enfance 2024 : Viens je t’emmène ! Se laisser guider par l’enfant

Penser un espace simple pour laisser la possibilité à l’enfant d’y créer sa propre aventure. C’est là tout l’enjeu de ce thème « Viens je t’emmène ».

Dans un monde où tout est de plus en plus calculé, optimisé et objectivé… il est de plus en plus difficile de laisser une PLEINE place à l’enfant.
Or, c’est bien là que tout se joue … Lui permettre d’exprimer son potentiel naturel dans la simplicité.
C’est aussi prendre le risque de ne pas tout anticiper, tout maîtriser de ce que va en faire l’enfant.

L’enfant avec ses yeux d’artiste s’invente, se construit… Et dans cette magie, il peut en prime, vous offrir un moment suspendu et vous amène, vous aussi, à vous émerveiller avec lui… .

Quelle aventure !
Amélie Estienne, une éducatrice de jeunes enfants

C’est une première fois, pour moi, en tant que présidente des girafes Awards. Un titre, mais surtout une fonction pour laquelle j’ai une grande reconnaissance.

J’ai travaillé sur cette 10ème édition entourée d’une équipe, for me, for me, formidable ! une équipe enthousiaste, positive, curieuse et engagée, une équipe passionnée … qui vous ressemble !

Cette équipe c’est le jury.

Un premier jury, de 5 professionnels qui s’est entièrement dédié à la lecture de vos projets. 

Lire, comprendre, se projeter dans votre quotidien extraordinaire, pour, vu l’ampleur du nombre de dossiers reçu cette année, faire une pré-sélection selon les 4 grands critères que vous connaissez : le lien avec la thématique, le sens pour l’enfant, le lien avec les parents, et l’analyse pédagogique. 

À la suite de cette première étape, le jury des experts, composes de 25 personnes s’est penché sur cette sélection. Une première fois de manière individuelle, et à nouveau, lors d’une journée entière de réunion. Ces acteurs de la petite enfance, ces professionnels de l’accueil individuel ou de l’accueil collectif, ces pédagogues et artistes ont débattu et donner leurs notes pour faire émerger les résultats et le palmarès que vous verrez bientôt.

Vous avez donné le meilleur de vous-même pour illustrer la thématique pop :

P pour parents, professionnels, ou partage, pour populaire 

O pour ouverture, pour originalité observer, odyssée, œuvre 

P pour pourquoi, positif, ou plaisir 

Plus de 250 dossiers de girafes Awards ont été reçus cette année. 

Des dossiers, des projets qui ont titillés notre curiosité, amenés sourires sur nos lèvres, et soulevés notre enthousiasme.

Je mesure la chance qui a été la mienne de pouvoir vous lire ; et pouvoir me projeter dans vos réunions de préparations, avec les parents, vos démarches pour trouver des partenaires, les actions mise en place pour partager et impliquer les parents…

J’ai une grande admiration pour votre énergie, votre engagement pour le sens de votre métier, pour ce qu’il implique de vos responsabilités pour les enfants que vous accueillez. 

Vos écrits et argumentaires sont de belles réflexions pour l’accueil et le développement du jeune enfant, et sont la mise en valeur de pédagogies remarquables. 

Je voudrais partager avec vous les deux composantes que vous avez très majoritairement mises en avant dans vos projets, deux points qui me tiennent à cœur, personnellement et professionnellement :

• La première est l’axe artistique.

L’art et les propositions artistiques sont des éléments fédérateurs. I
ls permettent de mettre en avant les compétences et les performances complémentaires d’une équipe au niveau de l’esthétique visuel, de l’animation, la déclamation, la musique, les arts plastiques…

Mais l’art est avant tout, essentiel au développement du jeune enfant. Je cite Sylviane Giampino : « l’éveil artistique et culturel permet à l’enfant de construire sa sensibilité, sa liberté intérieure, son expression personnelle et son rapport au monde. Ainsi, ils contribuent au développement de son identité. »

Le spectacle, ou la découverte d’une œuvre pour l’enfant, élargissent son horizon d’expérience sensorielle et initie le tout petit a la richesse de la diversité. 

Ce temps favorise le sens de l’observation, amène rêverie, calme, concentration, attention, et laisse libre cours au développement de l’imaginaire.

Cela rend le cerveau de l’enfant disponible pour élaborer des pensées, des associations mentales qui sont sous-jacentes aux apprentissages qu’il fait tout au long de la journée 

L’écoute est sensible, le rapport à l’œuvre induit une objectivité, une neutralité qui permet à l’enfant spectateur de s’y projeter avec ses ressentis propres ainsi qu’avec ses émotions.

Il vit alors ce moment d’art qui est à sa portée dans un état d’ouverture et d’émerveillement.

• La 2ème composante que j’ai retrouvée dans vos projets est L’émerveillement 

C’est unélément fondamental et essentiel qui pousse au questionnement de l’enfant, son éveil et son éducation à la vie. 

Je cite laurent Bachler (professeur et philosophe) : L’éveil des tout-petits à la créativité et à la rêverie passe par une forme d’émerveillement devant le monde ; Bien plus qu’une forme de divertissement, cette démarche suppose d’aller à la rencontre du monde, avec le désir de comprendre et de savoir.  Ainsi dans cet apprentissage de l’étonnement existe en quelque sorte, une éducation philosophique.

Pourtant, l’étonnement devant l’inconnu et le nouveau, finit par s’éteindre de lui-même par la simple répétition des faits.

 L’extraordinaire qui se répète chaque jour finit par devenir tout à fait ordinaire.

Comment se fait-il que parfois nous ne remarquons pas, ou que nous ne remarquions plus ? 

Vos projets répondant à la thématique de l’extraordinaire dans le quotidien ont permis de cultiver l’étonnement des tout-petits et celui des jurys par ricochet.

Vos projets ont permis de rallumer … l’étonnement ! l’émerveillement …

Vous montrez par le biais de vos participations toujours plus nombreuses à la semaine nationale de la petite enfance, et aux girafes Awards, combien le secteur de la petite enfance est engagé, investi, et créatif ; vous démontrez combien votre quotidien est riche, multiple, et … extraordinaire. 

Merci.

Le 20 octobre, une journée mémorable s’est tenue au ministère des Solidarités et des Familles, marquant la 10ème édition des Girafes Awards. L’événement, animé avec brio par Arnault Géannin, a été honoré par la présence de la ministre des Solidarités et des Familles, Aurore Bergé, qui a prononcé un discours inspirant et a remis la prestigieuse Girafe d’Or.

L’après-midi a été tout aussi enrichissante avec trois tables rondes.

« Lire aux tout-petits », a été animée par Malika Doray, Autrice et illustratrice de l’École des Loisirs, ainsi que Valentina Semeghini, AFaLaC – Association Familles Langues Culture-. Cette discussion a mis en lumière l’importance de la lecture dès le plus jeune âge.

« Vivre ensemble et petite enfance, un maillage collectif », a été enrichi par Annick Bouquet, Présidente de Petite Enfance France Urbaine et Élue petite enfance de la Ville de Versailles, aux côtés d’Elsa Hervy, Déléguée Générale de la FFEC, et Thomas Ulmann, Rapporteur de la commission « terrain de jeu, terrain de vie » du Comité des (Pas) Sages. Cette discussion a exploré les moyens de créer un environnement favorable au bien-être des tout-petits.

Enfin, la troisième table ronde, « Décryptage du thème 2024: Viens je t’emmène ! Se laisser guider par l’enfant », a été animée par Laetitia Dorey, Educatrice de Jeunes Enfants, Hugo Duras, Artiste peintre et coloriste imaginaire, ainsi qu’Andrew Matiasko, Éducateur de Jeunes Enfants et administrateur d’Agir pour la Petite Enfance. Ces experts ont exploré comment les enfants peuvent guider nos actions et inspirer de nouvelles approches dans le domaine de la petite enfance.

De plus, une quatrième intervention intitulée « L’enfant et son potentiel naturel, au-delà des frontières », a été dirigée par Amélie Estienne, Educatrice de Jeunes Enfants et formatrice.

Si vous avez manqué cette journée ou souhaitez la revivre, nous vous invitons à visionner le replay complet de la cérémonie. Un véritable moment de partage et d’informations vous y attend.

Agathe Seube, EJE de formation et assistante maternelle agréée,
Chloé Coqueret, EJE de formation, exerce aujourd’hui en pouponnière
Ludothèque Colin Maillard (anonyme, Avrillé, 49), espace de rencontre autour du jeu dans lequel parents et enfants jouent ensemble avec d’autres joueurs.

Ces 3 acteurs ont eu l’opportunité de découvrir et d’expérimenter les jeux My First Tactile Library, Play Farm et les Flashcards Montessori de HEADU.
Leurs expertises et expérience sur le terrain permettent d’obtenir un aperçu des avantages et des bénéfices que ces jeux offrent aux tout-petits dans leur pratique au quotidien.

PLAY FARM – HEADU

FLASHCARDS MONTESSORI – HEADU

Suite à notre sondage diffusé en mars/avril 2023, à la question Pensez-vous que le lait infantile peut être remplacé par du lait de vache ?

Vous êtes près d’1 sondé sur 5 à répondre oui !

Qu’en disent les professionnels de la nutrition infantile ?
Article redigé en collaboration avec Candia Baby

L’alimentation dans les premières années de vie joue un rôle primordial dans la croissance et le développement de l’enfant. Le lait maternel est le premier choix recommandé, mais lorsque celui-ci n’est pas possible ou souhaité, les circonstances peuvent conduire à considérer le lait infantile, qu’il soit liquide ou en poudre. Cependant, la question persiste : quelle option choisir ? Entre le lait infantile liquide et le lait infantile en poudre, lequel répond le mieux aux besoins de votre bébé ?

Voyons l’un après l’autre les points communs puis les différences entre ces deux types de laits infantiles :

• Les points communs :

D’abord, concentrons-nous sur la composition. Ces deux types de lait partagent un objectif fondamental : répondre aux besoins nutritionnels de votre bébé. Leur formulation est spécialement conçue pour fournir les nutriments nécessaires. Qu’il s’agisse de la version en poudre ou de la version liquide du lait infantile, leurs compositions répondent toutes les deux à la même réglementation en vigueur et sont donc tous deux adaptés aux besoins nutritionnels des bébés.

• Les différences :

La principale distinction et la plus flagrante entre le lait infantile liquide et en poudre réside dans leur teneur en eau respective. Le lait infantile en poudre est obtenu par déshydratation du lait liquide, sa teneur en eau passe alors de 87,5% à seulement 3% lors du processus de transformation en poudre. Cela signifie que le lait infantile liquide contient 87,5% d’eau, tandis que le lait infantile en poudre affiche une teneur en eau réduite à 3%.

Finalement, quel lait correspond davantage aux besoins nutritionnels de mon bébé ?

En fin de compte, le choix entre les deux formats dépendra ainsi de vos préférences personnelles, de votre mode de vie et de vos contraintes. Les distinctions se trouvent principalement dans l’utilisation, la teneur en eau et la préparation du biberon, mais en aucun cas au niveau nutritionnel. Qu’il s’agisse d’utilisation quotidienne ou en déplacement, les deux options ont la capacité de satisfaire vos besoins ainsi que les besoins nutritionnels d’un nourrisson.